CANCERS GYNÉCOLOGIQUES

Les différents types de cancers

Les différents types de cancers

Cancers de l'endomètre (Corps de l'utérus)

L'utérus est un muscle creux qui porte les grossesses et qui est responsable des règles. Il comporte 2 parties: le col et le corps. Sa cavité est recouverte à l'intérieur par une muqueuse, l'endomètre.

Les cancers du corps de l'utérus sont les plus fréquents des cancers touchant les organes de la femme au niveau du pelvis.
Ils surviennent surtout chez les patientes ménopausées et se traduisent par des saignements.

Il faut réaliser rapidement un examen gynécologique, voire une biopsie de l'endomètre par une pipelle de Cornier. L' échographie pelvienne est le premier examen radiologique à réaliser. L'hystéroscopie diagnostique en consultation, l'IRM pelvienne, le scanner abdominopelvien, le Pet scanner...tous ces examens seront à discuter au cas par cas.
Le traitement repose dans la grande majorité des cas sur la chirurgie seule.

Une hystérectomie totale non conservatrice (ablation de l'utérus et des ovaires) est le traitement de référence. L'extension de la maladie se fait , dans un premier temps, vers les ganglions de part et d'autre de l'utérus, au niveau du pelvis.

La recherche des premiers ganglions drainant l'utérus, appelés ganglions sentinelles, est faite dans le même temps opératoire. Une injection d'un produit fluorescent est réalisée au niveau du col de l'utérus, en début de chirurgie, sous anesthésie générale. Les ganglions sentinelles seront détectés par une sonde à fluorescence, enlevés puis analysés.
Parfois, les ganglions sont malades: leur ablation est nécessaire. Un curage pelvien bilatéral peut être réalisé, voire un curage le long de l'aorte.

Tous les gestes sont effectués, si possible, en chirurgie minimale invasive: en pratiquant de petites incisions cutanées et sous contrôle d'une caméra, par coelioscopie.
La chimiothérapie, la radiothérapie, l'immunothérapie seront nécessaires en fonction du stade au moment du diagnostic (extension de la maladie), du type de cancer (endométrioïde, séreux, papillaire, à cellules claires...) et enfin des recherches de mutations du cancer (P53, MSI-H, PolE...).

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Le cancer de l'endomètre ; points clés

Cancer du col de l'utérus

L'utérus est un muscle creux qui porte les grossesses et qui est responsable des règles. Il comporte 2 parties: le col et le corps.
Le dépistage du cancer du col repose sur le frottis avant 30 ans et la recherche du virus HPV après 30 ans.
Les cancers du col de l'utérus sont dûs à une infection par un virus HPV oncogène.
La vaccination des filles et des garçons à partir de 11 ans permet d'éradiquer le cancer du col de l'utérus, mais aussi de toutes les muqueuses (anus, verge, gorge).

Les cancers du col de l'utérus touchent souvent des femmes non ménopausées.
En cas d'anomalie sur le frottis, une colposcopie est réalisée: il s'agit d'un examen du col par une loupe binoculaire, avec application de colorants. Une biopsie est réalisée pour confirmer le diagnostic.
Lors de l'examen gynécologique, s'il existe une lésion bourgeonnante du col, la biopsie en consultation confirmera le diagnostic.
L'IRM pelvienne est l'examen de référence pour les cancers du col.
Le Pet scanner est réalisé également en cas de lésion visible à l'oeil nu.
Un scanner thoraco abdomino pelvien peut aussi être demandé, ainsi que le dosage sanguin du marqueur SCC.

Le traitement est fonction du stade de la maladie au diagnostic et de la taille de la tumeur du col. Il repose le plus souvent sur l'hystérectomie totale non conservatrice (ablation de l'utérus et des ovaires) et exploration des ganglions pelviens de part et d'autre de l'utérus. La recherche de ganglions sentinelles ou les curages pelviens sont effectués.
En cas de tumeur avec une taille supérieure à 4cm, un curage ganglionnaire le long de l'aorte peut se discuter pour être certain de l'absence de cellules cancéreuses à ce niveau. Dans ce cas, il n'y aura pas d'hystérectomie mais un traitement combinant de la radiothérapie et de faibles doses de chimiothérapie, complété par une radiothérapie localisée au niveau du col utérin appelée curiethérapie.

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Le cancer du col de l'utérus ; points clés

Cancers des ovaires et des trompes

Classification des différents stades d'extension des cancers des ovaires

Cancers invasifs des ovaires et des trompes

Les cancers des ovaires et des trompes de Fallopes ont des affections malignes qui se développent dans ces organes du système reproducteur féminin. Ces cancers sont souvent diagnostiqués à un stade avancé car ils présentent peu de symptômes spécifiques aux stades précoces.

Les cancers de l'ovaire et des trompes de Fallope peuvent nécessiter une intervention chirurgicale pour retirer les tumeurs. La chirurgie peut impliquer une hystérectomie (ablation de l'utérus), une salpingo-ovariectomie (ablation des trompes et des ovaires) ou une omentectomie(ablation de l'omentum). Dans certains cas, une chirurgie de cytoréduction peut être réalisée pour enlever toutes les tumeurs visibles dans la cavité abdominale.

Les formes les plus fréquentes de cancers invasifs des ovaires sont les carcinomes séreux. Il existe néanmoins de multiples types de cancers. Le traitement chirurgical est fondamental. Les traitements complémentaires sont très variables en fonction de la nature du carcinome.

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Le cancer des ovaires ; points clés

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Tumeurs rares des ovaires

Tumeur borderline/frontière des ovaires

Les tumeurs frontières des ovaires, également connues sous le nom de tumeurs ovariennes borderline, représentent un type particulier de tumeurs qui se situent entre les tumeurs bénignes et malignes.

Ces tumeurs se caractérisent par une prolifération cellulaire anormale, mais sans envahir les tissus environnants ni se propager de manière agressive comme le ferait un cancer invasif.

Les signes et symptômes associés aux tumeurs frontières des ovaires peuvent être assez vagues et incluent souvent des douleurs pelviennes, un gonflement abdominal, ou des modifications du cycle menstruel. Parfois, ces tumeurs sont découvertes par hasard lors d'une échographie ou d'une autre imagerie réalisée pour une autre raison.

Le traitement des tumeurs ovariennes borderline varie en fonction de facteurs tels que la taille de la tumeur, son emplacement, et l'âge de la patiente. Il repose essentiellement sur la chirurgie. Celle-ci peut parfois être conservatrice de l’ovaire malade visant à retirer la tumeur tout en préservant autant que possible la fonction ovarienne, surtout chez les femmes en âge de procréer.

La surveillance régulière après la chirurgie est essentielle pour détecter toute récidive.

Cancer de la vulve

Le cancer de la vulve est une forme rare de cancer qui se développe dans les tissus externes de la vulve, la partie externe de l'appareil génital féminin. Il peut affecter les lèvres, le clitoris, le périnée et d'autres zones de la vulve.

Les facteurs de risque incluent une infection par le papillomavirus humain (HPV), des antécédents de lésions précancéreuses de la vulve, le lichen scléro atrophique, l'âge avancé et le tabagisme. Les symptômes comprennent des démangeaisons, des douleurs, des saignements anormaux, des ulcères ou des changements dans la couleur ou la texture de la peau de la vulve.

Le traitement du cancer de la vulve implique généralement une chirurgie pour enlever la tumeur. Selon la taille et la localisation de la tumeur, une vulvectomie partielle ou radicale peut être réalisée. Dans certains cas, une radiothérapie ou une chimiothérapie peut également être recommandée.

Cancers du vagin

Le vagin est le conduit qui s’étend de la vulve jusqu’à l'utérus.

Les cancers du vagin sont des affections rares, développées à partir des cellules du vagin.

Bien que moins courants que d'autres cancers gynécologiques, ils peuvent avoir un impact significatif sur la santé et la qualité de vie des femmes. Les facteurs de risque comprennent souvent l'exposition à certains virus, comme le papillomavirus humain (VPH), ainsi que l'âge avancé, le tabagisme et  l'exposition à des substances cancérogènes.  

Les symptômes peuvent être des saignements, des douleurs ou un inconfort au niveau vaginal. Il est important de faire un examen gynécologique voire des prélèvements sous colposcopie au moindre doute. Un diagnostic précoce est fondamental pour éviter tout traitement délabrant à ce niveau.

Cancers de l'endomètre (Corps de l'utérus)

L'utérus est un muscle creux qui porte les grossesses et qui est responsable des règles. Il comporte 2 parties: le col et le corps. Sa cavité est recouverte à l'intérieur par une muqueuse, l'endomètre.

Les cancers du corps de l'utérus sont les plus fréquents des cancers touchant les organes de la femme au niveau du pelvis.
Ils surviennent surtout chez les patientes ménopausées et se traduisent par des saignements.

Il faut réaliser rapidement un examen gynécologique, voire une biopsie de l'endomètre par une pipelle de Cornier. L' échographie pelvienne est le premier examen radiologique à réaliser. L'hystéroscopie diagnostique en consultation, l'IRM pelvienne, le scanner abdominopelvien, le Pet scanner...tous ces examens seront à discuter au cas par cas.
Le traitement repose dans la grande majorité des cas sur la chirurgie seule.

Une hystérectomie totale non conservatrice (ablation de l'utérus et des ovaires) est le traitement de référence. L'extension de la maladie se fait , dans un premier temps, vers les ganglions de part et d'autre de l'utérus, au niveau du pelvis.

La recherche des premiers ganglions drainant l'utérus, appelés ganglions sentinelles, est faite dans le même temps opératoire. Une injection d'un produit fluorescent est réalisée au niveau du col de l'utérus, en début de chirurgie, sous anesthésie générale. Les ganglions sentinelles seront détectés par une sonde à fluorescence, enlevés puis analysés.
Parfois, les ganglions sont malades: leur ablation est nécessaire. Un curage pelvien bilatéral peut être réalisé, voire un curage le long de l'aorte.

Tous les gestes sont effectués, si possible, en chirurgie minimale invasive: en pratiquant de petites incisions cutanées et sous contrôle d'une caméra, par coelioscopie.
La chimiothérapie, la radiothérapie, l'immunothérapie seront nécessaires en fonction du stade au moment du diagnostic (extension de la maladie), du type de cancer (endométrioïde, séreux, papillaire, à cellules claires...) et enfin des recherches de mutations du cancer (P53, MSI-H, PolE...).

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Le cancer de l'endomètre ; points clés

Cancer du col de l'utérus

L'utérus est un muscle creux qui porte les grossesses et qui est responsable des règles. Il comporte 2 parties: le col et le corps.
Le dépistage du cancer du col repose sur le frottis avant 30 ans et la recherche du virus HPV après 30 ans.
Les cancers du col de l'utérus sont dûs à une infection par un virus HPV oncogène.
La vaccination des filles et des garçons à partir de 11 ans permet d'éradiquer le cancer du col de l'utérus, mais aussi de toutes les muqueuses (anus, verge, gorge).

Les cancers du col de l'utérus touchent souvent des femmes non ménopausées.
En cas d'anomalie sur le frottis, une colposcopie est réalisée: il s'agit d'un examen du col par une loupe binoculaire, avec application de colorants. Une biopsie est réalisée pour confirmer le diagnostic.
Lors de l'examen gynécologique, s'il existe une lésion bourgeonnante du col, la biopsie en consultation confirmera le diagnostic.
L'IRM pelvienne est l'examen de référence pour les cancers du col.
Le Pet scanner est réalisé également en cas de lésion visible à l'oeil nu.
Un scanner thoraco abdomino pelvien peut aussi être demandé, ainsi que le dosage sanguin du marqueur SCC.

Le traitement est fonction du stade de la maladie au diagnostic et de la taille de la tumeur du col. Il repose le plus souvent sur l'hystérectomie totale non conservatrice (ablation de l'utérus et des ovaires) et exploration des ganglions pelviens de part et d'autre de l'utérus. La recherche de ganglions sentinelles ou les curages pelviens sont effectués.
En cas de tumeur avec une taille supérieure à 4cm, un curage ganglionnaire le long de l'aorte peut se discuter pour être certain de l'absence de cellules cancéreuses à ce niveau. Dans ce cas, il n'y aura pas d'hystérectomie mais un traitement combinant de la radiothérapie et de faibles doses de chimiothérapie, complété par une radiothérapie localisée au niveau du col utérin appelée curiethérapie.

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Le cancer du col de l'utérus ; points clés

Cancers des ovaires et des trompes

Classification des différents stades d'extension des cancers des ovaires

Cancers invasifs des ovaires et des trompes

Les cancers des ovaires et des trompes de Fallopes ont des affections malignes qui se développent dans ces organes du système reproducteur féminin. Ces cancers sont souvent diagnostiqués à un stade avancé car ils présentent peu de symptômes spécifiques aux stades précoces.

Les cancers de l'ovaire et des trompes de Fallope peuvent nécessiter une intervention chirurgicale pour retirer les tumeurs. La chirurgie peut impliquer une hystérectomie (ablation de l'utérus), une salpingo-ovariectomie (ablation des trompes et des ovaires) ou une omentectomie(ablation de l'omentum). Dans certains cas, une chirurgie de cytoréduction peut être réalisée pour enlever toutes les tumeurs visibles dans la cavité abdominale.

Les formes les plus fréquentes de cancers invasifs des ovaires sont les carcinomes séreux. Il existe néanmoins de multiples types de cancers. Le traitement chirurgical est fondamental. Les traitements complémentaires sont très variables en fonction de la nature du carcinome.

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Le cancer des ovaires ; points clés

Retrouvez plus d'information sur le lien suivant : Tumeurs rares des ovaires

Tumeur borderline/frontière des ovaires

Les tumeurs frontières des ovaires, également connues sous le nom de tumeurs ovariennes borderline, représentent un type particulier de tumeurs qui se situent entre les tumeurs bénignes et malignes.

Ces tumeurs se caractérisent par une prolifération cellulaire anormale, mais sans envahir les tissus environnants ni se propager de manière agressive comme le ferait un cancer invasif.

Les signes et symptômes associés aux tumeurs frontières des ovaires peuvent être assez vagues et incluent souvent des douleurs pelviennes, un gonflement abdominal, ou des modifications du cycle menstruel. Parfois, ces tumeurs sont découvertes par hasard lors d'une échographie ou d'une autre imagerie réalisée pour une autre raison.

Le traitement des tumeurs ovariennes borderline varie en fonction de facteurs tels que la taille de la tumeur, son emplacement, et l'âge de la patiente. Il repose essentiellement sur la chirurgie. Celle-ci peut parfois être conservatrice de l’ovaire malade visant à retirer la tumeur tout en préservant autant que possible la fonction ovarienne, surtout chez les femmes en âge de procréer.

La surveillance régulière après la chirurgie est essentielle pour détecter toute récidive.

Cancer de la vulve

Le cancer de la vulve est une forme rare de cancer qui se développe dans les tissus externes de la vulve, la partie externe de l'appareil génital féminin. Il peut affecter les lèvres, le clitoris, le périnée et d'autres zones de la vulve.

Les facteurs de risque incluent une infection par le papillomavirus humain (HPV), des antécédents de lésions précancéreuses de la vulve, le lichen scléro atrophique, l'âge avancé et le tabagisme. Les symptômes comprennent des démangeaisons, des douleurs, des saignements anormaux, des ulcères ou des changements dans la couleur ou la texture de la peau de la vulve.

Le traitement du cancer de la vulve implique généralement une chirurgie pour enlever la tumeur. Selon la taille et la localisation de la tumeur, une vulvectomie partielle ou radicale peut être réalisée. Dans certains cas, une radiothérapie ou une chimiothérapie peut également être recommandée.

Cancers du vagin

Le vagin est le conduit qui s’étend de la vulve jusqu’à l'utérus.

Les cancers du vagin sont des affections rares, développées à partir des cellules du vagin.

Bien que moins courants que d'autres cancers gynécologiques, ils peuvent avoir un impact significatif sur la santé et la qualité de vie des femmes. Les facteurs de risque comprennent souvent l'exposition à certains virus, comme le papillomavirus humain (VPH), ainsi que l'âge avancé, le tabagisme et  l'exposition à des substances cancérogènes.  

Les symptômes peuvent être des saignements, des douleurs ou un inconfort au niveau vaginal. Il est important de faire un examen gynécologique voire des prélèvements sous colposcopie au moindre doute. Un diagnostic précoce est fondamental pour éviter tout traitement délabrant à ce niveau.