Les pathologies bénignes du sein sont des affections non cancéreuses qui affectent les seins. Bien que ces pathologies ne soient pas considérées comme des cancers du sein, il est important de les détecter et de les traiter afin de prévenir tout risque de complications futures.
Les pathologies bénignes du sein sont courantes et peuvent se présenter sous de nombreuses formes, notamment des kystes, des fibromes, des tumeurs phyllodes et des lésions du canal lactifère. Bien que certaines de ces affections puissent être douloureuses, la plupart ne présentent pas de symptômes évidents.
Le diagnostic des pathologies bénignes du sein peut être effectué par un examen physique, une mammographie, une échographie ou une biopsie. Le traitement dépendra du type et de la gravité de la pathologie, mais peut inclure une surveillance régulière, une intervention chirurgicale ou une thérapie hormonale.
Les mutations génétiques à risque de cancer sont des changements dans l'ADN qui augmentent le risque de développer certains types de cancers. Ces mutations peuvent être héréditaires, ce qui signifie qu'elles sont transmises de génération en génération dans une famille, ou elles peuvent se produire spontanément.
Certaines mutations génétiques sont connues pour augmenter considérablement le risque de développer des cancers spécifiques, comme les mutations BRCA1 et BRCA2, qui sont associées à un risque accru de cancer du sein et de l'ovaire.
D'autres mutations génétiques peuvent être associées à des risques accrus de cancer du côlon, de la thyroïde ou d'autres organes.Les personnes qui portent ces mutations génétiques à risque de cancer peuvent avoir besoin d'une surveillance médicale plus étroite et d'un dépistage précoce afin de détecter tout cancer éventuel à un stade précoce.
Dans certains cas, des interventions préventives telles que la mastectomie prophylactique (ablation préventive des seins) ou l'ablation préventive des ovaires et des trompes (annexectomie) peuvent être recommandées pour réduire le risque de cancer.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Femmes porteuses d'une mutation de BRCA1 ou BRCA2
La dysplasie du col de l'utérus est une lésion précancéreuse caractérisée par des changements anormaux dans les cellules du col de l'utérus. Elle est souvent causée par une infection persistante par différents types du virus du papillome humain (HPV), à haut risque oncogène.
La dysplasie du col de l'utérus est généralement diagnostiquée lors d'un test de dépistage du cancer du col de l'utérus, comme le frottis cervico-vaginal ou le test HPV. Les résultats anormaux peuvent nécessiter des examens supplémentaires, tels qu'une colposcopie et une biopsie, pour évaluer l'étendue des changements cellulaires.
Le traitement de la dysplasie du col de l'utérus dépend de la sévérité des changements cellulaires. Dans de nombreux cas, une surveillance étroite est recommandée, car la dysplasie peut régresser naturellement sans nécessiter de traitement. Cependant, des procédures telles que la cryothérapie, la conisation ou l'excision électro chirurgicale peuvent être recommandées pour enlever les zones anormales du col de l'utérus.
Cette chirurgie est souvent faite sous contrôle coloscopique afin de faire une exérèse ciblée de la zone malade et de respecter le plus possible le col de l’utérus, surtout en cas de désir de grossesse.
En cas de conisation, il est recommandé de faire une vaccinothérapie par 3 injections de vaccin anti HPV dans les 6 mois suivant la chirurgie, afin de diminuer le risque de récidive.
Un kyste ovarien est une masse ou une poche remplie de liquide qui se forme sur ou à l'intérieur de l'ovaire. Ces kystes peuvent être de différents tailles et types, tels que les kystes fonctionnels, les kystes séreux, les dermoïdes ou les endométriosiques.
Les kystes séreux sont remplis de liquide "eau de roche", les dermoïdes de graisse, de poils et parfois de cartilage ou d'os, les endométriosiques de vieux sang.
Dans la plupart des cas, les kystes ovariens sont fonctionnels et disparaissent d'eux-mêmes sans traitement.
Certains kystes persistent et peuvent augmenter de taille, source de douleurs ou de pesanteur pelviennes. Parfois, l’aspect de ces kystes peut évoquer un cancer ou une tumeur frontière (borderline).
Le traitement des kystes ovariens dépend de leur taille, de leurs symptômes et de leur apparence lors d'examens d'imagerie. Dans certains cas, une surveillance régulière peut être recommandée pour évaluer la taille et l'évolution du kyste.
Dans d'autres cas, une intervention chirurgicale, telle qu'une kystectomie (ablation du kyste), une ovariectomie (ablation de l'ovaire) ou une annexectomie(ablation de l’ovaire et de la trompe) peut être nécessaire.
Un polype de l'utérus est une excroissance anormale qui se forme sur la muqueuse utérine, l’endomètre. Ces polypes peuvent varier en taille, en forme, en nombre et sont généralement bénins. Ils sont souvent causés par des déséquilibres hormonaux, des inflammations chroniques ou des terrains génétiques.
Les polypes de l'utérus peuvent provoquer des symptômes tels que des saignements anormaux, des douleurs pelviennes ou des problèmes de fertilité. Ils peuvent être diagnostiqués lors d'un examen gynécologique ou par des examens d'imagerie (échographie, hystéroscopie).
L’ablation ou la résection des polypes est réalisée par hystéroscopie opératoire, une procédure qui permet d'accéder à l'utérus par le canal cervical sans nécessiter de chirurgie invasive. L'ablation des polypes peut faire disparaître les symptômes et améliorer la fertilité chez les femmes qui souhaitent une grossesse.
Les fibromes, également appelés myomes ou léiomyomes, sont des tumeurs bénignes qui se développent dans le muscle de l'utérus. Ils sont très fréquents chez les femmes en âge de procréer. Les fibromes peuvent varier en taille, en localisation et en nombre, allant de petits nodules de 5mm à de grandes masses de 20 cm.
Les fibromes peuvent provoquer les symptômes suivants : douleurs pelviennes, saignements menstruels abondants, règles prolongées, douleurs pendant les rapports sexuels, pesanteur, masse abdominale. Cependant, certains fibromes peuvent être asymptomatiques et être découverts lors d'un examen de routine.
Le traitement des fibromes dépend de la taille, de l'emplacement et des symptômes qu'ils provoquent. Les options de traitement comprennent la surveillance régulière, les médicaments pour soulager les symptômes, la procédure de destruction des fibromes par radiofréquence ou par HIFU(Ultrasons Focalisés), l'embolisation des artères utérines et la chirurgie par myomectomie (ablation des fibromes) ou hystérectomie (ablation de l'utérus).
Les voies d’abord de la myomectomie dépendent de la localisation et de la taille des fibromes.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Fibrome info France
L'adénomyose est une affection gynécologique dans laquelle l’endomètre, tissu qui tapisse l’intérieur de l'utérus, se développe à l'intérieur de la paroi musculaire de l'utérus. Cela peut provoquer des douleurs pelviennes intenses, des règles abondantes et prolongées, ainsi que des menstruations douloureuses.
L'adénomyose est responsable d’une paroi utérine épaisse et provoque une augmentation de la taille de l'utérus. Les causes exactes de l'adénomyose ne sont pas totalement comprises, mais des déséquilibres hormonaux et des facteurs génétiques semblent jouer un rôle.
Le diagnostic de l'adénomyose peut être effectué à l'aide d'une échographie, d'une IRM ou d'une hystéroscopie. Le traitement comprend des médicaments pour soulager la douleur, pour diminuer les saignements, la contraception hormonale pour réguler les menstruations, un stérilet aux hormones ou dans certains cas une hystérectomie.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Endofrance
L'endométriose est une affection chronique dans laquelle le tissu qui tapisse normalement l'utérus, appelé l'endomètre, se développe à l'extérieur de l'utérus. Ce tissu peut se fixer sur les ovaires, les trompes de Fallope, le péritoine ou d'autres organes pelviens.
L'endométriose peut provoquer des douleurs pelviennes intenses, des règles douloureuses, des douleurs pendant les rapports sexuels et des problèmes de fertilité. Les causes exactes de l'endométriose ne sont pas totalement connues, mais des facteurs génétiques et hormonaux ont probablement un rôle.
Le diagnostic de l'endométriose est effectué à l'aide d'une échographie pelvienne, d'une IRM ou d'une laparoscopie (coelioscopie), une intervention chirurgicale mini-invasive qui permet d'observer directement les lésions d'endométriose, de faire des biopsies et des exérèses.
Le traitement de l'endométriose comprend des médicaments pour soulager la douleur, la contraception hormonale pour stopper les règles et, dans certains cas, une intervention chirurgicale pour enlever les tissus d'endométriose.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Endofrance
La descente d'organes, également nommée prolapsus, se produit lorsque les organes pelviens, tels que l'utérus, la vessie ou le rectum, glissent de leur position normale et descendent vers le bas de la cavité pelvienne, dans le vagin. Cela est souvent dû à une faiblesse des muscles du périnée et des ligaments qui soutiennent ces organes.
Les symptômes du prolapsus peuvent inclure une sensation de pression ou de lourdeur dans le pelvis, des douleurs lombaires, des problèmes de miction ou de défécation, des problèmes sexuels. La femme perçoit généralement une boule qui sort au niveau du vagin, surtout le soir et après des efforts.
Le traitement du prolapsus dépend de la gravité des symptômes et de l'impact sur la qualité de vie de la patiente. Il comprend des exercices de renforcement du plancher pelvien (kinésithérapie abdominopérinéale),l’utilisation d’un pessaire (dispositif intra vaginal), des modifications du mode de vie, des médicaments ou une intervention chirurgicale pour renforcer les tissus affaiblis.
L'incontinence urinaire est un problème fréquent, principalement chez les femmes, qui se caractérise par une perte involontaire de contrôle de la vessie, entraînant des fuites urinaires. Cela peut être dû à une faiblesse des muscles du plancher pelvien, à une altération des sphincters urinaires ou à d'autres problèmes de santé.
Les types d'incontinence urinaire sont les suivants : l'incontinence d'effort, où les fuites surviennent lors d'une activité physique ou d'un effort, et l'incontinence par impériosité, où les fuites sont précédées d'un besoin urgent et soudain d'uriner.
Le traitement de l'incontinence urinaire dépend du type et de la cause sous-jacente. Il peut inclure des exercices de renforcement du plancher pelvien, des techniques de rééducation de la vessie, des modifications du mode de vie telles que la gestion de l'hydratation et des habitudes mictionnelles, l'utilisation de protections absorbantes, l’utilisation d’un dispositif intra vaginal ou, dans certains cas, des procédures chirurgicales pour réparer ou soutenir les structures impliquées dans la continence urinaire. La principale intervention est la pose d’une bandelette sous l’urètre (TVT ou TOT).
Les trompes de Fallope sont les conduits qui permettent le passage des ovules, des ovaires vers l'utérus.
La chirurgie des trompes est indiquée en cas d’obstruction totale ou partielle dans le cadre d’un désir de grossesse, en cas de grossesse extra utérine localisée dans la trompe, en cas d’abcès ou d’infection tubaire, en cas de désir de stérilisation définitive ou enfin dans le cadre d’une mutation génétique BRCA.
La chirurgie des trompes peut donc être réalisée pour la réparation de trompes endommagées ou obstruées (plastie tubaire), pour ouvrir une trompe (grossesse extra-utérine, évacuation d’un abcès), pour la réversion d'une ligature des trompes ou pour une ablation des trompes (salpingectomie) totale ou partielle.
Les techniques chirurgicales utilisées varient en fonction de la situation de la patiente : procédures mini-invasives (laparoscopie ou coelioscopie vaginale), ou laparotomie.
La contraception définitive, également appelée stérilisation ou encore interruption tubaire, est une méthode contraceptive permanente utilisée par les personnes qui ne souhaitent plus avoir d'enfants ou qui ne désirent pas avoir d'enfants à l'avenir. Il existe deux principaux types de contraception définitive : la ligature des trompes chez les femmes et la vasectomie chez les hommes.
La ligature des trompes est une intervention chirurgicale qui consiste à obstruer ou à couper les trompes de Fallope, empêchant ainsi les spermatozoïdes d'atteindre les ovules et empêchant la fécondation.
La vasectomie est une procédure chirurgicale dans laquelle les canaux déférents, qui transportent les spermatozoïdes des testicules aux voies génitales, sont coupés ou obstrués.
La contraception définitive est une décision importante et irréversible. Il est essentiel d'en discuter avec un professionnel de santé pour comprendre les avantages, les risques et les conséquences de la procédure.
La glande de Bartholin est située de part et d’autre de l’entrée du vagin et produit des phéromones. Elle n’est pas responsable de la lubrification vaginale.
Le kyste du canal de la glande de Bartholin se produit lorsque le canal de la glande de Bartholin, située de chaque côté de l'ouverture du vagin, se bouche. Cela peut entraîner la formation d'un kyste, qui est une petite poche remplie de liquide.
Les symptômes d'un kyste de la glande de Bartholin peuvent inclure une tuméfaction douloureuse près de l'ouverture vaginale, une gêne pendant les rapports sexuels ou lors de la marche. Parfois, il existe une infection voire un abcès à ce niveau : il s’agit d’une Bartholinite. La douleur, et parfois la fièvre, font consulter en urgence.
Le traitement de la Bartholinite débutante peut être des antibiotiques et des antalgiques. En cas d’échec, il faut réaliser une incision-drainage de l’abcès puis des lavages et des soins locaux pendant 10 jours environ.
Pour les kystes non infectés, la chirurgie n’est indiquée qu’en cas de gène et/ou une taille supérieure à 3 cm. Elle consiste à enlever le kyste et la glande en même temps.
Enfin, ces kystes peuvent disparaître spontanément mais aussi réapparaître, du même côté ou de l’autre. Il n’y a pas de traitement pour empêcher la récidive.
Les anomalies de l'hymen sont des conditions inhabituelles affectant la fine membrane qui entoure l'ouverture du vagin.
Ces anomalies peuvent prendre différentes formes, telles que l'hymen imperforé, l'hymen criblé, l’hymen microperforé ou d'autres malformations congénitales. Elles peuvent entraîner des symptômes tels que des douleurs pelviennes, des difficultés menstruelles ou des problèmes de santé reproductive.
Toute pénétration vaginale (rapports sexuels ou tampons) est impossible. Les anomalies de l'hymen nécessitent une intervention chirurgicale pour restaurer la fonctionnalité et soulager les symptômes.
Le diagnostic différentiel est le vaginisme.
Une évaluation médicale approfondie est essentielle pour faire le bon diagnostic et élaborer un plan de traitement adapté à chaque patiente.
Les pathologies bénignes du sein sont des affections non cancéreuses qui affectent les seins. Bien que ces pathologies ne soient pas considérées comme des cancers du sein, il est important de les détecter et de les traiter afin de prévenir tout risque de complications futures.
Les pathologies bénignes du sein sont courantes et peuvent se présenter sous de nombreuses formes, notamment des kystes, des fibromes, des tumeurs phyllodes et des lésions du canal lactifère. Bien que certaines de ces affections puissent être douloureuses, la plupart ne présentent pas de symptômes évidents.
Le diagnostic des pathologies bénignes du sein peut être effectué par un examen physique, une mammographie, une échographie ou une biopsie. Le traitement dépendra du type et de la gravité de la pathologie, mais peut inclure une surveillance régulière, une intervention chirurgicale ou une thérapie hormonale.
Les mutations génétiques à risque de cancer sont des changements dans l'ADN qui augmentent le risque de développer certains types de cancers. Ces mutations peuvent être héréditaires, ce qui signifie qu'elles sont transmises de génération en génération dans une famille, ou elles peuvent se produire spontanément.
Certaines mutations génétiques sont connues pour augmenter considérablement le risque de développer des cancers spécifiques, comme les mutations BRCA1 et BRCA2, qui sont associées à un risque accru de cancer du sein et de l'ovaire.
D'autres mutations génétiques peuvent être associées à des risques accrus de cancer du côlon, de la thyroïde ou d'autres organes.Les personnes qui portent ces mutations génétiques à risque de cancer peuvent avoir besoin d'une surveillance médicale plus étroite et d'un dépistage précoce afin de détecter tout cancer éventuel à un stade précoce.
Dans certains cas, des interventions préventives telles que la mastectomie prophylactique (ablation préventive des seins) ou l'ablation préventive des ovaires et des trompes (annexectomie) peuvent être recommandées pour réduire le risque de cancer.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Femmes porteuses d'une mutation de BRCA1 ou BRCA2
La dysplasie du col de l'utérus est une lésion précancéreuse caractérisée par des changements anormaux dans les cellules du col de l'utérus. Elle est souvent causée par une infection persistante par différents types du virus du papillome humain (HPV), à haut risque oncogène.
La dysplasie du col de l'utérus est généralement diagnostiquée lors d'un test de dépistage du cancer du col de l'utérus, comme le frottis cervico-vaginal ou le test HPV. Les résultats anormaux peuvent nécessiter des examens supplémentaires, tels qu'une colposcopie et une biopsie, pour évaluer l'étendue des changements cellulaires.
Le traitement de la dysplasie du col de l'utérus dépend de la sévérité des changements cellulaires. Dans de nombreux cas, une surveillance étroite est recommandée, car la dysplasie peut régresser naturellement sans nécessiter de traitement. Cependant, des procédures telles que la cryothérapie, la conisation ou l'excision électro chirurgicale peuvent être recommandées pour enlever les zones anormales du col de l'utérus.
Cette chirurgie est souvent faite sous contrôle coloscopique afin de faire une exérèse ciblée de la zone malade et de respecter le plus possible le col de l’utérus, surtout en cas de désir de grossesse.
En cas de conisation, il est recommandé de faire une vaccinothérapie par 3 injections de vaccin anti HPV dans les 6 mois suivant la chirurgie, afin de diminuer le risque de récidive.
Un kyste ovarien est une masse ou une poche remplie de liquide qui se forme sur ou à l'intérieur de l'ovaire. Ces kystes peuvent être de différents tailles et types, tels que les kystes fonctionnels, les kystes séreux, les dermoïdes ou les endométriosiques.
Les kystes séreux sont remplis de liquide "eau de roche", les dermoïdes de graisse, de poils et parfois de cartilage ou d'os, les endométriosiques de vieux sang.
Dans la plupart des cas, les kystes ovariens sont fonctionnels et disparaissent d'eux-mêmes sans traitement.
Certains kystes persistent et peuvent augmenter de taille, source de douleurs ou de pesanteur pelviennes. Parfois, l’aspect de ces kystes peut évoquer un cancer ou une tumeur frontière (borderline).
Le traitement des kystes ovariens dépend de leur taille, de leurs symptômes et de leur apparence lors d'examens d'imagerie. Dans certains cas, une surveillance régulière peut être recommandée pour évaluer la taille et l'évolution du kyste.
Dans d'autres cas, une intervention chirurgicale, telle qu'une kystectomie (ablation du kyste), une ovariectomie (ablation de l'ovaire) ou une annexectomie(ablation de l’ovaire et de la trompe) peut être nécessaire.
Un polype de l'utérus est une excroissance anormale qui se forme sur la muqueuse utérine, l’endomètre. Ces polypes peuvent varier en taille, en forme, en nombre et sont généralement bénins. Ils sont souvent causés par des déséquilibres hormonaux, des inflammations chroniques ou des terrains génétiques.
Les polypes de l'utérus peuvent provoquer des symptômes tels que des saignements anormaux, des douleurs pelviennes ou des problèmes de fertilité. Ils peuvent être diagnostiqués lors d'un examen gynécologique ou par des examens d'imagerie (échographie, hystéroscopie).
L’ablation ou la résection des polypes est réalisée par hystéroscopie opératoire, une procédure qui permet d'accéder à l'utérus par le canal cervical sans nécessiter de chirurgie invasive. L'ablation des polypes peut faire disparaître les symptômes et améliorer la fertilité chez les femmes qui souhaitent une grossesse.
Les fibromes, également appelés myomes ou léiomyomes, sont des tumeurs bénignes qui se développent dans le muscle de l'utérus. Ils sont très fréquents chez les femmes en âge de procréer. Les fibromes peuvent varier en taille, en localisation et en nombre, allant de petits nodules de 5mm à de grandes masses de 20 cm.
Les fibromes peuvent provoquer les symptômes suivants : douleurs pelviennes, saignements menstruels abondants, règles prolongées, douleurs pendant les rapports sexuels, pesanteur, masse abdominale. Cependant, certains fibromes peuvent être asymptomatiques et être découverts lors d'un examen de routine.
Le traitement des fibromes dépend de la taille, de l'emplacement et des symptômes qu'ils provoquent. Les options de traitement comprennent la surveillance régulière, les médicaments pour soulager les symptômes, la procédure de destruction des fibromes par radiofréquence ou par HIFU(Ultrasons Focalisés), l'embolisation des artères utérines et la chirurgie par myomectomie (ablation des fibromes) ou hystérectomie (ablation de l'utérus).
Les voies d’abord de la myomectomie dépendent de la localisation et de la taille des fibromes.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Fibrome info France
L'adénomyose est une affection gynécologique dans laquelle l’endomètre, tissu qui tapisse l’intérieur de l'utérus, se développe à l'intérieur de la paroi musculaire de l'utérus. Cela peut provoquer des douleurs pelviennes intenses, des règles abondantes et prolongées, ainsi que des menstruations douloureuses.
L'adénomyose est responsable d’une paroi utérine épaisse et provoque une augmentation de la taille de l'utérus. Les causes exactes de l'adénomyose ne sont pas totalement comprises, mais des déséquilibres hormonaux et des facteurs génétiques semblent jouer un rôle.
Le diagnostic de l'adénomyose peut être effectué à l'aide d'une échographie, d'une IRM ou d'une hystéroscopie. Le traitement comprend des médicaments pour soulager la douleur, pour diminuer les saignements, la contraception hormonale pour réguler les menstruations, un stérilet aux hormones ou dans certains cas une hystérectomie.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Endofrance
L'endométriose est une affection chronique dans laquelle le tissu qui tapisse normalement l'utérus, appelé l'endomètre, se développe à l'extérieur de l'utérus. Ce tissu peut se fixer sur les ovaires, les trompes de Fallope, le péritoine ou d'autres organes pelviens.
L'endométriose peut provoquer des douleurs pelviennes intenses, des règles douloureuses, des douleurs pendant les rapports sexuels et des problèmes de fertilité. Les causes exactes de l'endométriose ne sont pas totalement connues, mais des facteurs génétiques et hormonaux ont probablement un rôle.
Le diagnostic de l'endométriose est effectué à l'aide d'une échographie pelvienne, d'une IRM ou d'une laparoscopie (coelioscopie), une intervention chirurgicale mini-invasive qui permet d'observer directement les lésions d'endométriose, de faire des biopsies et des exérèses.
Le traitement de l'endométriose comprend des médicaments pour soulager la douleur, la contraception hormonale pour stopper les règles et, dans certains cas, une intervention chirurgicale pour enlever les tissus d'endométriose.
Retrouvez plus d'informations sur le lien suivant : Endofrance
La descente d'organes, également nommée prolapsus, se produit lorsque les organes pelviens, tels que l'utérus, la vessie ou le rectum, glissent de leur position normale et descendent vers le bas de la cavité pelvienne, dans le vagin. Cela est souvent dû à une faiblesse des muscles du périnée et des ligaments qui soutiennent ces organes.
Les symptômes du prolapsus peuvent inclure une sensation de pression ou de lourdeur dans le pelvis, des douleurs lombaires, des problèmes de miction ou de défécation, des problèmes sexuels. La femme perçoit généralement une boule qui sort au niveau du vagin, surtout le soir et après des efforts.
Le traitement du prolapsus dépend de la gravité des symptômes et de l'impact sur la qualité de vie de la patiente. Il comprend des exercices de renforcement du plancher pelvien (kinésithérapie abdominopérinéale),l’utilisation d’un pessaire (dispositif intra vaginal), des modifications du mode de vie, des médicaments ou une intervention chirurgicale pour renforcer les tissus affaiblis.
L'incontinence urinaire est un problème fréquent, principalement chez les femmes, qui se caractérise par une perte involontaire de contrôle de la vessie, entraînant des fuites urinaires. Cela peut être dû à une faiblesse des muscles du plancher pelvien, à une altération des sphincters urinaires ou à d'autres problèmes de santé.
Les types d'incontinence urinaire sont les suivants : l'incontinence d'effort, où les fuites surviennent lors d'une activité physique ou d'un effort, et l'incontinence par impériosité, où les fuites sont précédées d'un besoin urgent et soudain d'uriner.
Le traitement de l'incontinence urinaire dépend du type et de la cause sous-jacente. Il peut inclure des exercices de renforcement du plancher pelvien, des techniques de rééducation de la vessie, des modifications du mode de vie telles que la gestion de l'hydratation et des habitudes mictionnelles, l'utilisation de protections absorbantes, l’utilisation d’un dispositif intra vaginal ou, dans certains cas, des procédures chirurgicales pour réparer ou soutenir les structures impliquées dans la continence urinaire. La principale intervention est la pose d’une bandelette sous l’urètre (TVT ou TOT).
Les trompes de Fallope sont les conduits qui permettent le passage des ovules, des ovaires vers l'utérus.
La chirurgie des trompes est indiquée en cas d’obstruction totale ou partielle dans le cadre d’un désir de grossesse, en cas de grossesse extra utérine localisée dans la trompe, en cas d’abcès ou d’infection tubaire, en cas de désir de stérilisation définitive ou enfin dans le cadre d’une mutation génétique BRCA.
La chirurgie des trompes peut donc être réalisée pour la réparation de trompes endommagées ou obstruées (plastie tubaire), pour ouvrir une trompe (grossesse extra-utérine, évacuation d’un abcès), pour la réversion d'une ligature des trompes ou pour une ablation des trompes (salpingectomie) totale ou partielle.
Les techniques chirurgicales utilisées varient en fonction de la situation de la patiente : procédures mini-invasives (laparoscopie ou coelioscopie vaginale), ou laparotomie.
La contraception définitive, également appelée stérilisation ou encore interruption tubaire, est une méthode contraceptive permanente utilisée par les personnes qui ne souhaitent plus avoir d'enfants ou qui ne désirent pas avoir d'enfants à l'avenir. Il existe deux principaux types de contraception définitive : la ligature des trompes chez les femmes et la vasectomie chez les hommes.
La ligature des trompes est une intervention chirurgicale qui consiste à obstruer ou à couper les trompes de Fallope, empêchant ainsi les spermatozoïdes d'atteindre les ovules et empêchant la fécondation.
La vasectomie est une procédure chirurgicale dans laquelle les canaux déférents, qui transportent les spermatozoïdes des testicules aux voies génitales, sont coupés ou obstrués.
La contraception définitive est une décision importante et irréversible. Il est essentiel d'en discuter avec un professionnel de santé pour comprendre les avantages, les risques et les conséquences de la procédure.
La glande de Bartholin est située de part et d’autre de l’entrée du vagin et produit des phéromones. Elle n’est pas responsable de la lubrification vaginale.
Le kyste du canal de la glande de Bartholin se produit lorsque le canal de la glande de Bartholin, située de chaque côté de l'ouverture du vagin, se bouche. Cela peut entraîner la formation d'un kyste, qui est une petite poche remplie de liquide.
Les symptômes d'un kyste de la glande de Bartholin peuvent inclure une tuméfaction douloureuse près de l'ouverture vaginale, une gêne pendant les rapports sexuels ou lors de la marche. Parfois, il existe une infection voire un abcès à ce niveau : il s’agit d’une Bartholinite. La douleur, et parfois la fièvre, font consulter en urgence.
Le traitement de la Bartholinite débutante peut être des antibiotiques et des antalgiques. En cas d’échec, il faut réaliser une incision-drainage de l’abcès puis des lavages et des soins locaux pendant 10 jours environ.
Pour les kystes non infectés, la chirurgie n’est indiquée qu’en cas de gène et/ou une taille supérieure à 3 cm. Elle consiste à enlever le kyste et la glande en même temps.
Enfin, ces kystes peuvent disparaître spontanément mais aussi réapparaître, du même côté ou de l’autre. Il n’y a pas de traitement pour empêcher la récidive.
Les anomalies de l'hymen sont des conditions inhabituelles affectant la fine membrane qui entoure l'ouverture du vagin.
Ces anomalies peuvent prendre différentes formes, telles que l'hymen imperforé, l'hymen criblé, l’hymen microperforé ou d'autres malformations congénitales. Elles peuvent entraîner des symptômes tels que des douleurs pelviennes, des difficultés menstruelles ou des problèmes de santé reproductive.
Toute pénétration vaginale (rapports sexuels ou tampons) est impossible. Les anomalies de l'hymen nécessitent une intervention chirurgicale pour restaurer la fonctionnalité et soulager les symptômes.
Le diagnostic différentiel est le vaginisme.
Une évaluation médicale approfondie est essentielle pour faire le bon diagnostic et élaborer un plan de traitement adapté à chaque patiente.